Ici, dans une démonstration de précision tactique, les combattants ukrainiens de la célèbre Brigade Edelweiss ont présenté une opération défensive brillamment structurée qui a anéanti même les plus grands assauts mécanisés russes. Cette défense coordonnée n'a pas seulement écrasé l'assaut, mais a également établi une nouvelle référence sur la manière de concevoir et de défendre les fortifications en guerre moderne.
L'objectif de l'opération russe dans cette région est de prendre le contrôle de Siversk, un carrefour logistique clé pour l'Ukraine et une barrière stratégique contre les attaques visant Lyman et Sloviansk. La ville bénéficie de défenses naturelles, notamment la forêt de Serebryansky au nord-est, un atout essentiel pour repousser les assauts russes. Au sud-est, plusieurs crêtes de collines renforcent la défense de la région, l'une d'elles, près d'Ivano-Darivka, servant de bastion stratégique ukrainien.
Pour augmenter leurs chances de succès, les forces russes ont mené une attaque en plusieurs étapes. D'abord, les Russes ont mené une série de frappes de précision sur les positions supposées du personnel et du matériel ukrainien près de Sloviansk avec des missiles Iskander. Immédiatement après, ils ont intensifié le bombardement de la crête de collines au-dessus d'Ivano-Darivka, en utilisant des systèmes d'artillerie thermobariques pour maximiser l'impact.
Une fois la préparation de l'artillerie terminée, les forces russes ont lancé une attaque à grande échelle impliquant 22 véhicules blindés, dont 7 chars, 13 BMP et 2 MT-LB, soutenus par environ 120 soldats. Les forces russes contrôlant la crête de collines opposée et utilisant le village de Berestove comme base de lancement pour les attaques, leur stratégie était de progresser rapidement le long de la route de Berestove vers Ivano-Darivka pour traverser et prendre le bastion stratégique sur la colline par le sud-est. Les Russes ont choisi de contourner les champs en raison de la densité des mines.
Malgré les bombardements intenses des heures précédentes, les défenseurs ukrainiens étaient parfaitement préparés à ce scénario. Ils ont repéré la colonne russe dès le début. Cependant, il est important de noter qu'ils ne se sont pas engagés immédiatement. Au lieu de cela, ils ont attendu que la colonne commence à rouler perpendiculairement à leur position fortifiée, exposant ainsi l'ensemble du groupe d'assaut en même temps. Une fois la colonne entière à portée visuelle, les Ukrainiens ont attaqué le véhicule de tête avec des drones kamikazes, réussissant à l'immobiliser. Lorsque les soldats russes sont sortis du véhicule blindé d'infanterie immobilisé, les Ukrainiens ont déployé des drones supplémentaires pour larguer des grenades sur eux, neutralisant ainsi efficacement la menace.
Les autres véhicules russes ont été ralentis mais ont quand même tenté de se rapprocher de la position ukrainienne. Profitant de la position élevée, les Ukrainiens avaient positionné stratégiquement leurs opérateurs de missiles antichars, qui ont utilisé le système Stugna-P fabriqué localement pour attaquer la colonne blindée russe en marche. Les images géolocalisées de cette embuscade montrent comment plusieurs équipes ukrainiennes d'ATGM ont ouvert le feu sur les véhicules russes depuis le flanc gauche, les neutralisant un à un, tandis que les troupes russes survivantes fuyaient dans la panique pour sauver leur vie.
Une fois que les Ukrainiens ont réussi à arrêter la colonne russe à environ un kilomètre d'Ivano-Darivka, ils ont continué à cibler sans pitié les véhicules restants avec des drones FPV, s'assurant qu'aucun soldat russe ne puisse atteindre le village vivant et empêchant toute chance pour l'ennemi d'établir un point d'appui là-bas. Après la bataille, selon les images géolocalisées partagées par les soldats de la 10e brigade ukrainienne, sans souffrir de pertes eux-mêmes, ils ont détruit 6 des 7 chars russes, 9 des 13 BMP, et tué ou blessé la moitié des troupes participant à l'assaut.
Dans l'ensemble, les combattants ukrainiens de cette région ont créé une structure de défense bien conçue, tirant parti du terrain élevé et forçant les unités d'assaut russes à exposer leurs flancs pendant les attaques. Confiants dans leur configuration défensive, les Ukrainiens ont également fait preuve de grande patience, s'assurant de ne pas engager l'ennemi trop tôt. Cela leur a permis de maximiser les dégâts, détruisant 75 % des blindés et tuant ou blessant 50 % du personnel ennemi en quelques minutes. Cette opération a établi une norme élevée pour la défense et sert de modèle à suivre pour les autres brigades ukrainiennes.
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